Qui suis-je ?

Tient à l’appellation de « Peintre Dessinateur ». En aucune façon ne saurait être assimilé à un plasticien.

Partant du principe qu’un art qui ne dit rien est un art que ne sert à rien. Atypique dans la production peinte comme dans la réflexion sur l’art, les rhétoriques convenues et consensuelles mythes et légendes si abondants sur le sujet, prenant toujours pour référence la peinture intemporelle, assez peu en phase avec une partie de la production dite moderne.

Privilégiant le fond et la forme, l’émotion, le sensible sur l’intellect. L’humain demeurant le pivot, l’axe central de toute la production. Personnages plus ou moins déformés, figés ou en effervescence, exagération des traits sans être de la caricature. Des êtres que l’on croise tous les jours, dont le physique, l’attitude, les gestes, l’apparence peuvent susciter une interrogation, une empathie. Personnages de silence ou de résignation dans l’isolement, dans l’ombre, étouffés. Etat plus ou moins précaire, l’inquiétude toujours présente, sans futur, juste de passage.

Des individus sans pouvoir, en bascule dont la chute est toujours proche. Pour nombre d’entre eux les dés sont pipés. La destinée, la malchance. Allez savoir…

1960


Entrée à l’Ecole des Beaux-Arts de Bordeaux

1963


Ecole des beaux arts de Bordeaux - Premier prix de dessin d’après l’antique

1964


Obtention du C.A.F.A.S - Certificat d'aptitude à une formation artistique supérieure. Diplôme National

1965


Admission à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art de Paris.

1966


Obtention du DNBA Peinture - Partie théorique

1968


Premier au plan National au DNBA peinture - Partie Pratique

1970


Premier au plan national au DNBA publicité. - Avec félicitation du jury

1972


Présente le DNBA Gravure

2004


Professeur de dessin - 1966 à 2004

Expositions

Exposition "humains simplement humains" 2018

D'inspiration classique, Serpaggi évoque avec une certaine retenue , teintée de modestie, le souvenir des grands maîtres de l'histoire de l'art - les dessins de Rembrandt mais aussi la palette douloureuse d'un Rouault ou d'un Soutine

Exposition "Corps et Âmes" 2013

Si Lovecraft se penche sur votre épaule pour lire le livre que vous avez entre les mains; Si Edgar Pô vous chatouille la plante des pieds et si: comme je le suppose, devant la glace vous murmurez "je suis un homme, glissez et pénétrez dans ces quelques scènes édifiantes de l'univers Serpaggien . Enfin si, faisant table rase de vos principe et préjugés, il vous prends l'envie de les accrocher aux murs; Évitez ce petit pêché, d'autres yeux pourraient les user.

Exposition " Eysin'art Dessins, Peintures" 2004

Encore classique est le regard mi angoissé, mi amusé, que porte ce sage philosophe sur les turpitudes de l'existence. Il dépeint sans concession un monde exubérant en perpétuelle gestation où des bonshommes grotesques tremblent, se gonflent, pirouettent pour s'écraser plus loin, dégoulinant goutte à goutte comme une substance visqueuse.

Exposition "Condillac " 1992

Les dessins témoignent aussi de la poursuite patiente, obstinée d'une expression qui réussirait enfin la synthèse de l'évidence et de ce qui fuit, du tangible et de l'éphémère : ça grouille, ça rampe, ça pousse, ça s'étale, ça gonfle, ça vacille, ça danse et ça ricane, ça ne cède jamais, ça se transforme toujours, ça n'en finit pas de nous saisir et de nous abandonner, ça peut se rompre à tout moment mais ça recommence encore : La vie dans la confusion superbe des naissances et des cataclysmes, dont l'artiste, passeur habile, apprivoise le chaos au seuil du vertige

Exposition "Condillac " 1985

La couleur,à la fois sanguine et meurtrie, presque viscérale,accentue l'intensité émotionnelle du dessin dans d'étonnantes peintures dont les formes découpées envahissent l'espace, amplifiant au delà du cadre conventionnel, ses rugissements de désespoir.